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6 juin 2012 3 06 /06 /juin /2012 09:43
"J’ai les goûts les plus simples du monde, je me contente du meilleur.

Une idée qui n’est pas dangereuse ne mérite pas d’être appelée une idée.

Le devoir est ce qu’on attend des autres. Ce n’est pas ce que l’on fait soi-même.

La perversité est un mythe inventé par les gens de bien pour expliquer le curieux attrait des autres.

Le travail est la malédiction des classes qui boivent.

Une chose n’est pas nécessairement vraie parce qu’un homme meurt pour elle.

L’amitié est infiniment plus grave que l’amour. Elle dure plus longtemps.

Si l’on dit la vérité, on est certain d’être découvert tôt ou tard."

 

wilde.jpg

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6 juin 2012 3 06 /06 /juin /2012 02:19

 

index-2.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je reviens.

 

Après une longue pause. J’ignore pourquoi je suis d’abord partie. J’ignore pourquoi aujourd’hui je reviens.
Tout ce que je sais, c’est qu’aujourd’hui, à 2H01 du matin, je suis devant mon ordinateur en train d’écrire ce message pour mon blog. Aujourd’hui, je reviens. Après un an et demi d’absence. Ce qui était censé être une pause a tourné en rupture. Mais aujourd’hui, je reviens. Tu m’as manqué. Au fond, je ne t’ai jamais vraiment quitté. On m’a dit qu’on finit toujours par revenir aux sources.

C’est ce que je voulais dire, c’est ce que çà veut signifier. Au fond tu as toujours été ma source, mon premier amour, celui que je n’arrive pas à oublier. Où que j’aille, quoique je fasse, je finis toujours par revenir vers toi, parce que tu es l’amour de ma vie.

LIRE, mon premier amour. ECRIRE, la passion qui nous unit.. index.jpg

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19 septembre 2010 7 19 /09 /septembre /2010 11:28

Coucou chers lecteurs,

 

J'avoue çà fait un bon moment que je n'ai pas écrit d'articles mais ce n'est pas de ma faute (enfin, pas entièrement). Je suis juste un peu overbookée ces derniers temps (merci à la prépa). C'est donc difficile de trouver une minute pour écrire. Enfin bref, je tenais à l'écrire. Je ne sais d'ailleurs plus pourquoi. Ah oui, çà me revient. Non, j'ai encore oublié. Ne vous inquiétez pas je ne délire pas (enfin, pas encore pour être précise).

http://imblog.aufeminin.com/blog/D20091112/384184_348439514_boulot_H040254_L.jpg

Bon il faut que j'y aille, Pascal et La Fontaine m'attendent avec impatience... Ma générosité naturelle me pousse à vous laisser en ce dimanche cette "pensée" sur laquelle méditer :

 

"Nous souhaitons la vérité et ne trouvons en nos qu'incertitude.

Nous recherchons le bonheur et ne trouvons que misère et mort.

Nous sommes incapables de ne pas souhaiter la vérité et le bonheur et sommes incapables ni de certitude ni de bonheur.

Ce désir nous est laissé tant pour nous punir que pour nous faire sentir d'où nous sommes tombés."

 

Ps: si vous ne comprenez pas ce qu'il raconte, ne vous inquiétez pas c'est aussi mon cas. C'est juste magnifiquement dit. Oh ces jansénistes avec leur  vision du monde. Je commence à m'étaler, il faut que j'y coure.

 

A bientôt.

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29 juin 2010 2 29 /06 /juin /2010 14:26

Pour tout ce grand fiel,

Mon coeur n'en veux qu'au Ciel.


 

J'en veux aux Enfers

De m'avoir rendue éphémère


J'en veux aux femmes

D'être toujours celles qu'on blâme


J'en veux aux hommes

D'etre toujours restés des mômes


J'en veux à l'adverbe "trop"

De m'avoir rendue accro


J'en veux aux mots

De m'avoir embrouillé le cerveau


J'en veux à la lecture

D'avoir fait de moi une assoiffée d'écriture


Je m'en veux à moi-même

Parce que personne, je n'aime.

http://www.claire-p.com/blog/wp-content/uploads/2006/10/rage.jpg


Il ne me reste plus que toi,

Ma plume. Mon papier, aujourd'hui je te fais roi.

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27 juin 2010 7 27 /06 /juin /2010 17:34


Un jour, j’étais âgée déjà, dans le hall d’un lieu public, un homme est venu vers moi. Il s’est fait connaître et il m’a dit : « Je vous connais depuis toujours. Tout le monde dit que vous étiez belle lorsque vous étiez jeune, je suis venu pour vous dire que pour moi je vous trouve plus belle maintenant que lorsque vous étiez jeune, j’aimais moins votre visage de jeune femme que celui que vous avez maintenant, dévasté. »

http://consulatblogsanfrancisco.files.wordpress.com/2010/03/duras-l-amant1.jpg
Je pense souvent à cette image que je suis seule à voir encore et dont je n’ai jamais parlé. Elle est toujours là dans le même silence, émerveillante. C’est entre toutes celle qui me plaît de moi-même, celle où je me reconnais, où je m’enchante.

Très vite dans ma vie il a été trop tard. À dix-huit ans il était déjà trop tard. Entre dix-huit et vingt-cinq ans mon visage est parti dans une direction imprévue. À dix-huit ans j’ai vieilli. Je ne sais pas si c’est tout le monde, je n’ai jamais demandé. Il me semble qu’on m’a parlé de cette poussée du temps qui vous frappe quelquefois alors qu’on traverse les âges les plus jeunes, les plus célébrés de la vie. Ce vieillissement a été brutal. Je l’ai vu gagner un à un mes traits, changer le rapport qu’il y avait entre eux, faire les yeux plus grands, le regard plus triste, la bouche plus définitive, marquer le front de cassures profondes. Au contraire d’en être effrayée j’ai vu s’opérer ce vieillissement de mon visage avec l’intérêt que j’aurais pris par exemple au déroulement d’une lecture. Je savais aussi que je ne me trompais pas, qu’un jour il se ralentirait et qu’il prendrait son cours normal. Les gens qui m’avaient connue à dix-sept ans lors de mon voyage en France ont été impressionnés quand ils m’ont revue, deux ans après, à dix-neuf ans. Ce visage-là, nouveau, je l’ai gardé. Il a été mon visage. Il a vieilli encore bien sûr, mais relativement moins qu’il n’aurait dû. J’ai un visage lacéré de rides sèches et profondes, à la peau cassée. Il ne s’est pas affaissé comme certains visages à traits fins, il a gardé les mêmes contours mais sa matière est détruite. J’ai un visage détruit.

Marguerite Duras, L'Amant

 

 


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23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 15:08

http://nabooru.free.fr/11-2008/glande.jpg12h-13h : Le soleil est bien levé, il est temps que j’ouvre les yeux (Oui, chez moi c’est tout un processus).

 

13-14h : petites réflexions sur tout ce qui m’entoure (surtout grosse flemme de se bouger)

 

14-15h : il est temps d’aller sous la douche, et aussi de prendre le petit-déjeuner (Quand je n’ai pas encore pris mon verre de jus d’orange, je ne suis pas encore tout à fait réveillée)

 

15-18h : un peu de tout, de l’ennui aux balades, bref ce sont mes heures libres (j’aime bien aller m’ennuyer à la bibliothèque, çà me fait un peu déculpabiliser pour la quasi-absence d’activités intellectuelles dans mon programme).

 

18h-18H30 : il est peut-être temps de prendre le déjeuner (je ne vous raconte pas de quoi il est fait)

 

18H30-19H30 : Improvisation totale sur les activités (sommeil, lecture, film, rêvasseries…)

 

19H30-20H00 : préparation du diner (je me demande pourquoi le diner ne peut pas se faire tout seul)

 

20h00-22H00 : diner + dvd (eh oui, je dois regarder un film pendant que je dine sinon la bouffe ne passe pas. Enfin c’est ce que je me fais croire…)

 

22H00-23H45 : glandouille sur internet

 

23H45-00H00 : goûter (Celui que j’étais censée prendre à 16h. Et oui, je n’ai plus le droit de manger après minuit)

 

00H00-01H30 : glandouille sur internet, étape 2 (Mes amis ont l’art de n’avoir des choses à dire  qu’après le retentissement des douze cloches de minuit)

 

01H30-02H00 : jeu sur mon ordinateur (solitaire, spider solitaire et mahjong titans)

 

02H00-03H00 : lecture (Une journée perdue est une journée sans lectures, closer ne compte pas)

 

03H00-04H00 : toujours pas de sommeil (réflexions sur la vie et son sens)

 

04H00-07H45 : Sommeil

 

07H45-07H55 : médicaments (J’arrive même à faire des pauses dans mon sommeil)

 

08H00-12H00 : Sommeil

 

Ceci est un programme officieux de vacances (vous pensez bien que je ne vais pas montrer çà à papa, je suis censée faire du latin). Enfin j’aime bien l’ensemble de mes activités (j’ai mes 8heures de sommeil, bon j’avoue j’ai plus d’heures de divertissement que de travail mais c’est le principe des vacances). Bien sûr, c’est pour un jour ordinaire, parce que parfois j’ai des rendez-vous que je dois honorer, mais sinon je fais de mon mieux pour respecter ce programme que j’ai mis en place).

http://4.bp.blogspot.com/_1FGyxPnyjEo/SIe7apygSmI/AAAAAAAAAic/nIRMo1pbQN8/s400/glande+copier.jpg

Ps : N’hésitez à me faire des suggestions pour un programme de glandouille plus élaboré (Enfin, tant que çà n’a rien à voir avec l’école).

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22 juin 2010 2 22 /06 /juin /2010 15:02

XL. Le Miroir


Un homme épouvantable entre et se regarde dans la glace.


« – Pourquoi vous regardez-vous au miroir, puisque vous
ne pouvez vous y voir qu’avec déplaisir ? » L’homme épouvantable
me répond : « – Monsieur, d’après les immortels principeshttp://a8.img.v4.skyrock.com/a88/illusionniste74/pics/234976503_small.jpg
de 89, tous les hommes sont égaux en droits ; donc je possède le
droit de me mirer ; avec plaisir ou déplaisir, cela ne regarde que
ma conscience. »


Au nom du bon sens, j’avais sans doute raison ; mais, au
point de vue de la loi, il n’avait pas tort.

 

 

Baudelaire, Le spleen de Paris, "le Miroir"

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16 juin 2010 3 16 /06 /juin /2010 16:41

 J'en avais tellement marre du latin tout  l'heure que je me mise à la poésie. Soit dit en passant c'est le genre littéraire que j'apprécie le moins, je m'attendais donc aussi à un échec ( oui c'était juste pour me déculpabiliser). Mais curieusement,non. J'ai l'impression d'avoir redécouvert Baudelaire et toute la symbolique de sa poésie. Je ne sais pas si c'est parce que de toute façon je vais devoir lire Le spleen de Paris avant la rentrée ou cette fois était la bonne. Dans tous les cas c'est tant mieux. J'espère que j'aurais le même déclic avec La route des Flandres de Claude Simon parce que çà fait deux semaines que j'ai ce bouquin et que j'essaie de le lire maîs çà fait aussi deux semaines que je suis à la deuxième page. Allez, je garde espoir, je vais y arriver. En attendant, retour à Baudelaire. Et aussi, le tout premier poème pour la route...



« Qui aimes-tu le mieux, homme énigmatique, dis ? ton
père, ta mère, ta soeur ou ton frère ?


– Je n’ai ni père, ni mère, ni soeur, ni frère.


– Tes amis ?


– Vous vous servez là d’une parole dont le sens m’est resté
jusqu’à ce jour inconnu.


– Ta patrie ?


– J’ignore sous quelle latitude elle est située.


– La beauté ?


– Je l’aimerais volontiers, déesse et immortelle.


– L’or ?


– Je le hais comme vous haïssez Dieu.


– Eh ! qu’aimes-tu donc, extraordinaire étranger ?

http://cequetulis.files.wordpress.com/2010/03/caspar_david_friedrich_wanderer.jpg
– J’aime les nuages… les nuages qui passent… là-bas… làbas…
les merveilleux nuages ! »


C.Baudelaire, Le spleen de Paris " l'étranger "

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16 juin 2010 3 16 /06 /juin /2010 16:23

À Arsène Houssaye

http://www.images-chapitre.com/ima1/original/488/1535488_3386038.jpg

 

Mon cher ami, je vous envoie un petit ouvrage dont on ne pourrait pas dire, sans injustice, qu’il n’a ni queue ni tête, puisque tout, au contraire, y est à la fois tête et queue, alternativement et réciproquement. Considérez, je vous prie, quelles admirables commodités cette combinaison nous offre à tous, à vous, à moi et au lecteur. Nous pouvons couper où nous voulons, moi ma rêverie, vous le manuscrit, le lecteur sa lecture ; car je ne suspends pas la volonté rétive de celui-ci au fil interminable d’une intrigue superflue. Enlevez une vertèbre, et les deux morceaux de cette tortueuse fantaisie se rejoindront sans peine. Hachez- la en nombreux fragments, et vous verrez que chacun peut exister à part. Dans l’espérance que quelques-uns de ces tronçons seront assez vivants pour vous plaire et vous amuser, j’ose vous dédier le serpent tout entier.

      

J’ai une petite confession à vous faire. C’est en feuilletant, pour la vingtième fois au moins, le fameux Gaspard de la Nuit, d’Aloysius Bertrand (un livre connu de vous, de moi et de quelques-uns de nos amis, n’a-t-il pas tous les droits à être appelé fameux ?) que l’idée m’est venue de tenter quelque chose d’analogue, et d’appliquer à la description de la vie moderne, ou plutôt d’une vie moderne et plus abstraite, le procédé qu’il avait appliqué à la peinture de la vie ancienne, si étrangement pittoresque.

 

Quel est celui de nous qui n’a pas, dans ses jours d’ambition, rêvé le miracle d’une prose poétique, musicale sans rythme et sans rime, assez souple et assez heurtée pour s’adapter aux mouvements lyriques de l’âme, aux ondulations de la rêverie, aux soubresauts de la conscience ?

 

C’est surtout de la fréquentation des villes énormes, c’est du croisement de leurs innombrables rapports que naît cet idéal obsédant. Vous-même, mon cher ami, n’avez-vous pas tenté de traduire en une chanson le cri strident du Vitrier, et d’exprimer dans une prose lyrique toutes les désolantes suggestions que ce cri envoie jusqu’aux mansardes, à travers les plus hautes brumes de la rue ?

 

Mais, pour dire le vrai, je crains que ma jalousie ne m’ait pas porté bonheur. Sitôt que j’eus commencé le travail, je m’aperçus que non seulement je restais bien loin de mon mystérieux et brillant modèle, mais encore que Je faisais quelque chose (si cela peut s’appeler quelque chose) de singulièrement différent, accident dont tout autre que moi s’enorgueillirait sans doute, mais qui ne peut qu’humilier profondément un esprit qui regarde comme le plus grand honneur du poète d’accomplir juste ce qu’il a projeté de faire.

 

 

Votre bien affectionné,

                                                                                               C. B.

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15 juin 2010 2 15 /06 /juin /2010 16:33

how122 

 

On trouve tout sur facebook, parfois je prends du pop-corn pour lire l'actualité de la vie de mes "amis". C'est fou ce qu'ils ont a raconté. Les filles en général de leurs faux problèmes de coeur; c'est d'un barbant phénoménal...Mais je ne comprends jamais leur rapide changement d'humeur entre amour, amitié, mensonges, et blablabla... J'ai parfois du mal à suivre.

 

Sur facebook, on découvre des talents cachés. La plupart du temps ce sont des romantiques en herbe. Entre déclarations et ruptures c'est du lourd. Enfin bref, maintenant quand je veux savoir quelque choses dur mes "amis" plus la peine de leur poser la question, facebook est beaucoup plus efficace.... Oh zut j'ai pris quelques minutes de retard, je vais louper quelques actualités. J'y retourne...

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